Un avertissement de tempête géomagnétique a été émis après que 17 éruptions solaires ont été détectées en éruption à partir d’une seule tache solaire, certaines d’entre elles alors qu’elle pointait vers la Terre.
Le centre américain de prévision météorologique spatiale a déclaré qu’une veille de tempête géomagnétique G3 est désormais en vigueur à la suite de ce que les scientifiques appellent une « éjection de masse coronale cannibale (CME) » lancée vers la Terre.
Un CME cannibale a lieu lorsqu’une deuxième fusée plus importante suit une première et finit par balayer le matériau devant elle.
Cela se traduit par « des champs magnétiques enchevêtrés et des plasmas comprimés qui peuvent déclencher de fortes tempêtes géomagnétiques » selon SpaceWeather.com, ce qui signifie que les aurores pourraient être vues plus près de l’équateur que d’habitude.
« Les observations sont possibles aussi loin au sud que le sud de l’Ecosse et l’Irlande du Nord », selon le Met Office.
L’activité solaire a été observée augmentant et diminuant naturellement tous les 11 ans, mais pas tout à fait comme sur des roulettes, et les astronomes pensent que nous entrons maintenant dans une période d’activité solaire accrue qui pourrait culminer en 2025.
Une nouvelle famille de taches solaires, découverte à la surface de notre étoile en 2020, a déclenché la plus grande éruption solaire que les scientifiques observent depuis 2017.
Plus tôt cette année, SpaceX a confirmé que une tempête géomagnétique a détruit la plupart des satellites Starlink il avait tenté de se mettre en orbite lors d’un lancement.
La tempête, causée par l’activité solaire, a réchauffé et dilaté l’atmosphère terrestre.
L’atmosphère plus dense à l’altitude orbitale initiale des satellites a entraîné une augmentation de la traînée atmosphérique jusqu’à 50 % supérieure à ce que SpaceX avait vu lors des lancements précédents, a déclaré la société, ce qui signifie que les satellites ont fini par s’effondrer sur Terre et brûler à la rentrée.
« Les impacts sur la technologie d’une tempête G3 restent généralement faibles », a déclaré la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) des États-Unis, qui surveille la météo spatiale.
Heureusement, les astronomes ne s’attendent pas à ce que l’éruption provoque des perturbations majeures selon l’événement Carrington, considéré comme la plus grande tempête solaire jamais enregistrée, qui a frappé la Terre en 1859.
L’événement Carrington a laissé une aurore visible dans le ciel, même à des latitudes beaucoup plus proches de l’équateur, et a été décrit dans des rapports contemporains comme encore plus brillant que la lumière d’une pleine lune.
Il a provoqué la défaillance des systèmes télégraphiques dans toute l’Europe et l’Amérique du Nord, et une tempête similaire aujourd’hui pourrait causer des milliards de dollars de dégâts dans le monde.